Question
n°5 :
Quel est le jugement du ‘azl( coït interrompu) dans l’Islam (le fait que l’homme se
retire avant l’éjaculation lors d’un rapport) ?
Est-il permis de le
pratiquer sans aucune raison ?
Réponse
n°5 :
Le
Prophète (qu’Allah prie sur lui et le salue) a désapprouvé le « 'azl ».
Et quelques Compagnons l’ont interrogé à ce sujet et il leur a répondu :
« Que
faites-vous ! Ce qui a été prédestiné doit de toute façon avoir lieu !
».
Cependant, certains Compagnons l’ont autorisé, comme Jaber (qu’Allah
l’agrée) qui a dit:
« Nous
pratiquions le ‘azl alors que le Coran descendait
».(Rapporté par al-Boukhari et Muslim)
Et
dans une autre version :«
Nous pratiquions le ‘azl au temps du Prophète (qu’Allah prie sur lui et le
salue), il en a été informé et ne nous l’a pas interdit ».(Rapporté
par Muslim, An-Nassai, Thirmidhi, authentifié par El-Baghawi ; voir
Adab-u-zifaf du savant Nasser Ed-Din Al Albany, qu’Allah lui fasse miséricorde).
Mais
ce compagnon a dit cela en ignorant le dépit et la désapprobation du Prophète
(qu’Allah prie sur lui et le salue) pour cet acte, qui signifiait en quelque
sorte le refus du destin d’Allah, Béni et Exalté soit-Il.
Dans tous les cas, la meilleure attitude à adopter pour le musulman est
de s’écarter de cela pour mettre en application le souhait du Prophète
(qu’Allah prie sur lui et le salue) et s'écarter de ce que le Prophète
(qu'Allah prie sur lui et le salue) a désapprouvé et réprouvé; sauf en cas
de nécessité,
si le médecin le prescrivait à cause d’un mal qui pourrait atteindre
la femme ou son fœtus. Dans ce cas, on dira que ce qui est détestable est
permis en cas de la nécessité.
Cheikh
Rabi' ibn Hadi al Madkhali (Qu'Allah le préserve)
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